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LIQUIDATION TOTALE DE LA PPDC DE PARIS BERCY ET REORGANISATION DE BRUNE/BONVIN !

Fin 2012 le personnel de la PPDC de PARIS-BERCY est informé de la fermeture programmée pour 2013 de l’établissement avec transfert à Brune PPDC. Cause : la SNCF est propriétaire des locaux. A Brune une partie du trafic existant – Le SUD du 92 et le 6ème arrondissement- est délocalisée, entre 30 et 40% d’activité en moins. « Motif » : cela permettra de récupérer une partie du trafic de Paris-Bercy.

INQUIETUDE A TOUS LES ETAGES.

Pourtant le flou demeure, des rumeurs circulent, on parle de la fermeture en 2015 de Brune. Info ? Intox ? Quand on voit les disparitions en cascade de PIC (Pontoise, La Rochelle , Rodez, Perpignan, Avignon …), on est en droit de s’interroger. Tout le monde, tous grades confondus, se pose des questions : que va devenir le Centre. Quel est l’avenir de chacun. Cela crée des tensions, du stress, de la souffrance au travail. Une mentalité de sauve qui peut se développe. Un climat malsain est entretenu par la Poste, et il n’est pas étonnant que les médias parlent régulièrement de condamnations de l’entreprise (Comme le juge des référés du Tribunal de Grande Instance de Paris vient de suspendre la délocalisation de la PIC de Pontoise sur Gonesse), de suicides (Le plus récent le 22 Août 2013 à Langeac en Haute-Loire). Sans parler des interventions de l’Inspection du Travail ou des mises de garde du siège par la Médecine de Prévention.

Rumeurs de fermetures mais pour calmer le jeu affichage de notes rassurantes : Brune n’est pas menacé, chacun pourra y continuer son activité, bref tout baigne, les sites de Brune et Bonvin auront une activité pérenne comme les HUB du 12 et 13. Rien ne doit bouger :

Pourtant les entretiens de mobilité se multiplient à marche forcée. Pourtant des réaffectations s’opèrent dans l’opacité la plus complète, avec pressions et discriminations. Pourtant des collègues sont incités à partir d’eux-mêmes. Pourtant l’information est distillée au compte-gouttes, ce qui paralyse une partie des collègues. Pourtant certains reçoivent des courriers recommandés. Pourtant il est question de 27 surnombres. Pourtant il n’est pas possible de déterminer le nombre exact d’emplois transférés de Brune vers le 92 : 20 emplois comme l’indique le Directeur de Brune ? Plus ?

Toutes ces restructurations, dans lesquelles les agents sont considérés comme des pions déplacés pour faire des gains de productivité, se réalisent sans limite, les dernières barrières ont sauté avec l’accord signé pas la CFDT sur la « flexisécurité » : plus de protection en matière de distance même de salaire.

DANGER DE PRIVATISATION DES COLLECTES.

Le danger est grand de voir se multiplier les collectes externalisées comme cela se passe dans les Hauts de Seine qui a passé des contrats avec des entreprises privées pour tenir les lignes de collecte. Même le relevage des Boîtes à Lettres est concerné par ce processus de privatisation !! Certains collègues qui avaient accepté de partir souhaitent revenir mais c’est hors de question. Perfidie suprême ces mauvais coups sont accentués en période estivale.

EN FINIR AVEC LE PSEUDO DIALOGUE SOCIAL ET LA FAUSSE CONVIVIALITE.

Nos dirigeants multiplient des moments de « convivialité », organisés par la direction locale. Ces sucreries que l’on nous donne à gober visent à nous endormir, à faire croire que nous sommes une chouette équipe, tous dans le même bateau. Or nous sommes dans une galère et ce sont les agents qui rament en fond de cale. Il est temps de cesser de cautionner ce triste spectacle qui sert à remplir la feuille de chou locale de la Direction, donnant l’illusion que tout le monde est derrière le boss. Il est temps de boycotter ce théâtre, la pièce est mauvaise.

AGIR, REAGIR OU SUBIR.

Nous n’avons rien à attendre des promesses des uns et des autres. Nous avons tout à attendre de notre unité, de notre solidarité. Notre force est dans l’action collective, pas dans le repli individualiste. Ensemble nous pouvons tout.