Ce Samedi, le directeur de la plateforme a pris une décision unilatérale : retrait de tous les tracts syndicaux des positions de travail. C’est le silence imposé.
Après les prises de paroles sous contrôle ou interdites, après l’interdiction de l’utilisation de la photocopieuse pour les militants pour préparer les réunions, après des appréciations ciblées par une R.H. très campée sur ses positions, après des pressions sur les agents ayant osés poser des questions à des représentants syndicaux, après des réflexions aux agents pour avoir signer des pétitions ; on enlève des yeux les tracts, seuls outils de contradiction de la machine de propagande de la poste.
Le directeur nous demande de déposer les tracts dans le casier des facteurs. Silencieusement, honteusement presque. De quoi devons-nous avoir peur ou honte, monsieur le directeur ?
De demander un peu plus de moyen lorsque l’on voit des tournées à découverts ou des dépassements d’horaire honteux ou des heures supplémentaires qui explosent ? Quel discours nous a-t-on tenu pour justifier les badges sécuritaires ? Qu’avant l’heure ce n’est pas l’heure et qu’après l’heure ce n’est plus l’heure ? Donc si le facteur arrive après sa fin de service, il n’a pas à sonner pour qu’on le laisse entrer. Il dépose dans un coffre sécurisé à l’extérieur du bureau sa sacoche, ses objets signalés et ses paquets. Mais oui, poussons l’absurde jusqu’au bout. Pas avant l’heure, non, mais après, oui pour cacher le fait que les tournées sont lourdes. Cela est toujours du travail dissimulé. Non payé. Toujours contesté par les hiérarchies. Vous les aidez à vous exploiter.
Pour conclure, un rappel : la grève est un DROIT CONSTITUTIONNEL. Il l’est et le restera tant que des salariés auront la conscience que la soumission aveugle n’est pas une fatalité mais simplement un abandon de valeurs pour une raison ou une autre. On a toujours une bonne raison de refuser de faire une grève.
Parce que l’on vous culpabilise : Vous allez embarrasser des collègues. NON, puisque LEGALEMENT, la position doit restée vide. Le travail n’a pas à être effectué par un autre agent. A la rigueur, par un chef d’équipe ou un cadre. Et on connait la qualité du résultat !
Parce que l’on va être le seul à la faire : On me l’a dit. « Ne fais pas grève, tu vas être seul ». Mais je fais grève par conviction. Je déplore que nous ne soyons pas assez nombreux pour faire changer les choses mais cela m’importe peu d’être le seul gréviste. Cette fois, on m’a demandé : « Tu es là Lundi ? », « Non, je fais grève. ». La réponse m’a laissé sans voix. « T’en a de la chance ! ».
On m’a dit que ces grèves du 24 et du 31 décembre étaient des grèves de confort. Et bien oui ! Elles sont de confort. La direction du groupe la Poste ne peut plus nous agiter sous le nez le terrible fanion « du service public » lorsqu’elle organise la casse des personnels et des métiers. Cette terrible bannière qui nous a poussé à toujours en faire plus pour pallier les pertes d’emplois, qui nous a poussé à nous blesser, à nous épuiser et même pire parfois, pour certains d’entre nous. Pour quelle récompense ? Le terrible mépris de notre président et de la commission Kaspar qui ont craché sur les cadavres de nos collègues.
Car finalement, que n’avons-nous pas lorsque l’on débarque des palettes jusqu’à 18 heures ? Du confort.
Que n’avons-nous pas lorsque nous ramassons les paquets à même le sol ? Du confort.
Que n’avons-nous pas lorsque les premiers prêts viennent mettre la pression sur les autres au lieu de les aider ? Du confort. Mais que font-ils ? Ils participent à ce que le Poste veut : la division.
Que n’avons-nous pas lorsque nous dépassons nos heures de fin de service ? Le confort des heures supplémentaires payées.
Que n’avons-nous pas lorsque un collègue est absent pour maladie ou pour C.A.? Le confort d’avoir un remplaçant pour combler la position vide.
Chacun d’entre vous a la possibilité de faire grève. Chacun d’entre vous en a le droit. Vous ne la faites pas., soit ,mais vous n’avez pas à en vouloir à ceux qui la font. Vous n’avez pas à vous justifier de ne pas la faire comme nous n’avons pas à nous excuser de la faire. Ne faites pas le jeu de la direction.
"Les travailleurs ont redécouvert la rue, les grenades lacrymogènes, les piquets de grève, les braséros...
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Jorge Valéro
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